Le Transexuel. Le Vécu De LÉpouse 3
Lentement la femme qui me fait face écarte les pans de sa longue robe noire et dévoile à mes yeux un sexe masculin déjà tout dressé. Raide, dune taille importante. Je le regarde, jaillissant de ce corps féminin. Je ne bouge plus, fascinée, interdite. Incrédule je sors de ma torpeur. Jai envie de crier :
- Cest quoi cette mascarade.
Demander à fuir, partir loin de ce lieu de débauche. Paniquée, je cherche du mon époux. Il est affalé dans le fauteuil, contemplant la scène, visiblement excité. Les yeux exorbités, il a lair de jouir du spectacle. Le salaud, il se régale de mon humiliation. Eh bien il va voir si je suis frigide, coincée ! Je me sens capable de tout
et de rien. Pour linstant, je décide de laisser venir, si tant est que je sois encore en position de décider.
Au delà du sentiment de dégoût qui me submerge, je dois à la vérité que trop de sentiments se bousculent dans ma tête. Je me sens perdue. Surtout que petit à petit une douce chaleur envahit mon ventre. Là, entre mes cuisses. Je sens même que les pointes de mes seins réagissent. Lévidence : je suis excitée. NON ! Ce nest pas possible, pas toi ! Mais je dois le concéder, le côté sordide de la scène laisse place à une drôle dexcitation. Vaincue, je la laisse menvahir. Je me sens une femme libre.
Homme ou femme, homme et femme, je leur abandonne ma volonté et tant pis pour ce mari pervers dont je soupçonne maintenant quil nest pas étranger à ma mésaventure. Abandonnant sans scrupules mon chéri, mon regard se porte à nouveau sur le sexe dressé devant moi, comme échappé de lenfer.
Un long instant je reste le regard scotché sur la colonne de chair dressée devant moi. Flattée den être la responsable, alors que Gloria la divine, reste les yeux fixés sur mes seins et semble vouloir les dévorer.
- Touche ma chérie, comme ce sexe est dur pour te célébrer.
Alors, le tableau vivant se met à bouger lentement. Gloria fait un petit pas vers moi, Didier a pris ma main et la porte sur cet organe viril juste devant moi.
Jabandonne ma prise, elle sécarte, et fait alors glisser au ralenti sa robe le long de son corps aux formes parfaites. Elle fait une pause quand sa poitrine se découvre, madresse un sourire plein de fierté. Puis la robe descend et elle apparaît nue devant moi, simplement chaussée de ses escarpins noirs. Elle est vraiment superbe de féminité
et de virilité ! Ses seins respirent le naturel, lérotisme, son sexe dressé, la puissance, la domination. Elle me prend la nuque et attire son visage contre sa poitrine et minvite à lui téter les mamelons qui mapparaissent durcis par lexcitation.
Pourquoi je nhésite pas ? Cest la première fois que je vais caresser les seins dune femme, inexorablement attirée par ces pointes rose foncé qui narguent mon éducation. Sa peau sent fort la transpiration. Au lieu de me bloquer, ce détail accentue mon envie, ma soumission à de nouvelles sensations encore inconnues il y a seulement quelques minutes. Mes lèvres savancent. Tout autour cest le silence. Le premier contact saccompagne dun frisson. Gloria gémit. Cest la folie dans mes sens. Ma bouche souvre et comme poussée par des souvenirs lointains, je tête. Je tête le sein. Cest doux, cest bon, cest tendre. Plus besoin de me tenir la nuque, jagis seule.
Le tableau vivant déroule lentement sa lubricité. Les mains de Didier finissent de me déshabiller.
Nue, il mentraine vers le divan et massoit profondément dedans. Je mabandonne, actrice de cette messe satanique. Gloria savance, à genoux, glisse une jambe de chaque côté de mes cuisses, son sexe progresse vers mon visage en feu. Spontanément jai posé mes mains sur ses fesses musclées pour lattirer à moi, bien décidée à accomplir ce quelle désire.
Le gland se positionne devant mes lèvres encore fermées, pousse, force et accentue sa pression si bien quelles offrent laccès à cette « bite » brûlante et humide de sécrétions. Le goût est fort ! Salé ! Je ne peux mempêcher de le comparer à celui que je connais. Il est plus fort, plus dense, plus chargé de virilité. Il me possède.
Alors je saisis cette partie intégrante de ce corps féminin, lembouche profondément et force mes joues à se creuser, à pomper, sucer. Gloria ondule du bassin baisant littéralement ma gorge. Je suis sa « prise ». Le sourire qui illumine son visage témoigne de sa victoire, car elle sait maintenant quelle va me baiser, soumise devant son mari. A ce moment précis je nai plus rien à voir avec cette femme fidèle, attachée à sa promesse, à son engagement, pris devant Dieu et les hommes.
Dans un flash de lucidité, je comprends que Didier sest mis nu et sest assis à nos côtés, à ma gauche. Il entreprend avec délicatesse de me caresser les seins. Sa main est chaude, tendre, douce. Jaime cet homme.
Je me rends compte aussi quil se caresse le sexe de sa main restée libre. Jai envie de lui faire plaisir. Javance la mienne pour men saisir quand à ma grande surprise je rencontre un sexe mou, sans aucune vigueur. Je ne comprends pas. Dans ma tête des interprétations se mêlent. Jimagine quil doit être impuissant ! Que je ne linspire pas ! Pourtant nous sommes dans son tableau, celui de son fantasme. Et je lui suis livrée consentante et bien décidée à moffrir à lui et à sa complice. Et devant mon époux. Un mélange de tristesse et de déception menvahit quand une pensée surgit : je pense à mon mari, témoin de cette situation humiliante pour mon supposé « ex ».
Dans le silence de cette pièce, jentends clairement la voix de Didier murmurer à loreille de Gloria :
- Quand tu lauras baisée, je veux loffrir et la faire prendre par Youssouf. Il sera ma bite.
Je mets quelques secondes à comprendre le sens de ces mots. Youssouf lhomme en livrée ! Ce couple pervers de prédateurs me considère comme du bétail. Je devrais réagir
mais non, je poursuis ma fellation comme réponse claire et nette à cette évocation.
En réalité, est-ce que je réalise vraiment que je suis en train de sucer le sexe dune personne mi homme mi femme, dont jai caressé et léché les seins. Je repense à ma réaction le soir du vernissage ?
Au contraire, excitée, je mapplique, je veux montrer ce que je suis devenue. Femme sans plus aucun rempart à ma jouissance et à lenvie de prendre du plaisir, cest tout. Jai bien conscience du désir dêtre prise par nimporte qui, alors que peut-être, le black en livrée me regarde, et quil doit attendre son tour pour me prendre après Gloria. Cest Didier qui la dit.
Par instants, Gloria sort son sexe raide de ma bouche et passe son gland sur mon visage. Cest obscène. Son gland décalotté laisse derrière lui en passant une trace brillante de mouille et de salive. Puis, il replonge sa queue dans ma bouche, insistant pour senfoncer le plus loin dans ma gorge. Jamais je navais laissé mon conjoint me faire subir ce que je considérais comme une insulte à ma condition dépouse. Cette fois, docile je vais même au devant de ce viol nouveau pour moi !
- Alors petite bourgeoise, tu aimes bien sucer ma bite de trans !
Bien sûr, je ne peux pas répondre mais je lui adresse une regard qui témoigne de ma soumission et qui veut dire : « oui, jaime te sucer ».
Dans cette position, ses couilles pendent au dessus de mes seins. Dune main Didier me caresse toujours un nichon, de lautre il flatte les couilles de son modèle. Malgré son excitation évidente, son sexe reste toujours flasque, insensible à ma caresse.
Japerçois soudain Youssouf, le serviteur, qui vient dentrer. Il reste légèrement à lécart comme à disposition de son maître. Un détail, il est entièrement nu et arbore un sexe noir dressé vers le ciel, dune taille exceptionnelle. Epais et long, il lui recouvre le ventre bien au delà du nombril ! Celui de Gloria est déjà de belle dimension, mais ne souffre daucune comparaison avec celui de lafricain, ce sexe que Didier me destine pour me prendre. Lenvie de le sentir en moi est prégnante. Je deviens folle de désir. Dactrice, je suis également spectatrice de la scène improbable, impossible.
Dun simple geste de la main, Didier appelle le noir à venir près de lui. Je le devine sagenouiller à ses pieds devant son organe que je viens de libérer, et le prendre entre ses doigts pour le faire bander. Ce faisant, il fixe son regard sur le sexe du trans qui me baise la bouche. Cest celui dun possédé qui surveille impatient, lobjet de sa convoitise avec la certitude quil va en jouir bientôt : il va me me baiser. Didier la promis. Il ma promise. Jai un peu peur, mais cela ne fait quaccroître mon envie.
Dun geste le noir comprend que Didier lui demande de me toucher entre mes cuisses ouvertes à ses côtés. Pour lui ? Pour moi ? Sans se faire prier, il sempare de ma vulve ruisselante de mouille et entreprend de la branler. Soumise, je mabandonne à la violence de ce nouveau contact. Lhomme noir, habile, caresse alternativement mes lèvres intimes, titille mon clitoris gorgé de sang avant de pénétrer ma vulve dun puis deux et enfin trois. Je suis surprise de constater que spontanément, je tends mon corps en avant pour accompagner la main qui me fouille.
Ses doigts frottent lintérieur de ma vulve. De plus en plus vite et fort. Jai envie de crier ma jouissance mais la queue au fond de ma bouche men empêche.
- Cest ça, Youssouf, travaille-la bien. Elle est déjà chaude mais on la veut brûlante.
Gloria me baise de plus en plus violemment la bouche. Sa main plaquée derrière ma tête, donne le rythme. Je mabandonne passive, car mon éducation bloque mes pulsions. Jaimerai tant
Jaimerai pouvoir crier ma jouissance pour accompagner le clapotis de mes sécrétions, battues par les doigts du noir dans ma vulve. Jaimerais montrer à mon mari que je ne suis pas cette femme frigide et passive quand nous faisons lamour. Jaimerais pouvoir exprimer mes orgasmes en criant. Mais je ny arrive pas.
Didier observe mon mari, plein de mépris, de condescendance et de triomphe dans son regard.
- Ma pauvre chérie tu es affublée dun petit mâle ! Il ne doit pas te faire jouir tous les jours avec sa petite bite !
Il ponctue ces mots avec un petit rire humiliant au possible. Je suis quand même choquée par ces mots. Même si je ne le plains pas, il reste celui que jai épousé, et il ne fait plus aucun doute pour lui que sa femme prend du plaisir dans cette débauche.
Soudain, une envie me prend. Je lève mes mains sur la poitrine devant moi et je caresse les seins de lhomme/femme avec une infinie douceur, mattardant à en faire rouler les tétons. Je ne sais pas doù je tire ces gestes si nouveaux pour moi. Ils sont spontanés, naturels. Je prends plaisir à les toucher, le sexe de Gloria toujours en ma bouche. Je viens de réaliser que jintègre sexuellement cette ambiguïté de genre. Je me sens capable de les assumer, envahie de sensations qui me dépassent.
Les doigts du noir toujours dans ma vulve sappliquent, comme on le lui a demandé, à me « travailler ». Je vis ces multiples traitements sans le moindre sentiment de culpabilité.
Cest Didier qui donne le signe de bouger. Le noir et Gloria me libèrent. Je reste affalée cuisses ouvertes, la chatte béante toute dégoulinante de mouille, les cheveux en bataille, les seins rougis par les caresses de Didier. Ma bouche déborde de salive, mais je reste inerte, encore à la recherche dun second souffle.
Didier invite mon mari à sapprocher.
- Vient ici petit PD. Tu veux la faire baiser par un trans ? Et bien arrive.
Ainsi je comprends le rôle de mon mari et sans aucun doute sa complicité ! Le salaud ! Que je suis naïve ! Mais tant mieux, me voici encore davantage libre de mabandonner à mes envies.
Je préfère ne pas manifester ma colère.
Didier invite alors Gloria à prendre place entre mes cuisses, mais à genoux cette fois, au pied du divan. Il ordonne à mon triste époux de se placer de lautre côté, à ma droite tout près de Gloria.
Lhomme/femme me prend les jambes et attire mon corps nu au bord du divan. Sa bite toute raide et encore lubrifiée de ma salive à moins de deux centimètres de ma chatte. Je la sens contre la peau si sensible de lintérieur de mes cuisses quil maintient fermement. Je nentends pas tout ce quil dit :
- Elle, ou il, excuse moi
belle queue non
combien elle est chaude
comme une chienne
une chaudasse, une jouisseuse
nous on le savait
la baiser
la queue de Gloria
Ces mots me rendent folle. Je suis bien obligée de constater quil a raison. Et au lieu de me consterner, cela mexcite. Jaime toujours mon mari, mais les images se bousculent dans ma tête.
Alors, je comprends que mon chéri saisit entre ses doigts ce sexe dur et doux au contact de ma peau. Cest la première fois que je ressens ici le toucher dune autre bite que la sienne. Il tremble et la présente devant la grotte qui était sienne depuis toujours et lentement il me lintroduit. Ce geste est fort pour moi : mon mari me fait lamour avec le sexe dun autre devant un parterre de voyeurs ! Mon esprit senvole, je suis possédée.
Il est très gros et lintroduction est difficile malgré mon vagin très lubrifié. Au fur et à me sure que le bâton de chair avance, jhalète de plus en plus fort.
Quand ses couilles viennent buter contre mes fesses, le baiseur marque une pause, planté au fond du vagin pour me laisser mhabi à la taille de son sexe. Je me surprends même à avancer mes fesses pour laider à gagner quelques millimètres de possession.
Je ne réalise aucunement que ce rapport nest pas protégé. Je me laisse pénétrer par ce sexe au dessus duquel se balance une paire de seins magnifiques et naturels. Je saisis mon amant par les hanches pour lencourager à masséner des coups de reins de plus en plus violents.
Didier sest emparé de mes lèvres, on échange un baiser profond, langues mêlées. Moi si avare de baisers ! Lodeur qui se dégage de nos corps est enivrante, mélange de mouille, de sueur.
Gloria me lime le sexe de plus en plus vite, entrecoupés de poses pour reprendre sa respiration. Enfin, je le sens se crisper, la libération approche. Vite je sens lorgasme monter, menvahir. Jessaie de le contenir. Léducation ! Mais cest trop fort.
- Je vais jouir, ma chérie. Je vais tengrosser, tensemencer car je suis bien un homme viril ! Mon sperme est fécondant. Jouis, jouis.
Et dans un râle puissant il donne les derniers coups de reins qui accompagnent son éjaculation. Je perçois parfaitement les giclées de sperme envahir ma vulve. Je jouis de concert avec mon amant. Jamais auparavant je navais ressenti une telle sensation. Je nen peux plus, je pousse des cris de plaisir signifiant mon orgasme. Jamais je me suis laissée à mexprimer aussi intensément. Ça y est, je le sens, mon corps est définitivement imprégné du sperme dun autre ! Toutes les cellules de mon corps sont marquées à jamais par celles dun transexuel. Je sais à ce moment que je ne suis plus lexclusivité dun seul homme, mon mari. Je suis bouleversée.
Nos deux corps se relâchent, repus. Un silence de luxure sinstalle. Je ferme les yeux. Didier me caresse doucement le visage.
Alors je réalise seulement ce que viens de faire.
(à suivre)
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